La genèse de Saga

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J’ai toujours aimé écrire : des petits textes, des poèmes, de bouts de ci et de ça, pour la plupart inachevés. Des envies de plus long, plus structuré, mais jamais concrétisées.

En 2013, j’ai eu le privilège d’être sélectionnée pour faire partie du jury du Prix du Livre Inter. Nous (les 24 jurés) avons eu à lire une sélection de dix romans, parmi lesquels nous devions désigner notre lauréat.

Ces dix livres étaient pour moi une nouveauté… Loin de mes lectures habituelles, j’y ai découvert des romans modernes, des styles inattendus, et deux auteurs merveilleux que je suis de près depuis (Alice Zeniter et Olivier Adam).

Il y avait aussi quelques livres qui m’ont laissée de marbre, qui n’ont éveillé en moi aucune émotion… Et un qui m’a terriblement déplu.

Finalement, ce sont les livres qui n’ont pas retenu mon attention qui ont eu le plus d’importance, parce que je me suis dit que si ces romans avaient été non seulement publiés, mais également retenus comme candidats à un prix littéraire, c’est que j’avais toutes mes chances. Mes proches me disaient depuis toujours que j’avais une « bonne plume », mais là, j’avais été retenue comme jurée pour le prix, grâce à ma lettre, et nous étions seulement vingt-quatre sur quelques trois ou quatre mille candidats à avoir conquis les organisateurs du prix… Alors oui, être jurée était déjà en soi une petite consécration de mon talent… !

Ça a été un véritable déclic. J’ai fini de lire le dernier livre de la sélection, je l’ai refermé, j’ai allumé mon ordinateur et j’ai commencé à écrire.

Onze mois plus tard, j’ai mis le point final à l’ours de Dalécarlie, aujourd’hui rebaptisé Saga.

Et il m’a fallu encore près d’un an avant d’en tenir enfin le premier exemplaire imprimé dans mes mains…

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